Time capsule
architecture, design, fabrication, objet
Spatialité et parcours avec Jean Verville à l’École de design de l’UQAM.
L’articulation de l’espace
Le déploiement de cette maquette s’est matérialisé en un plan horizontal soutenu par des « colonnes » placées d’une manière asymétrique au-dessus de la maquette initiale. Les bandes suspendues à partir de ce plan font penser à des stalactites, elles aussi aléatoirement disposées. L’objectif de ces éléments a été d’ajouter un « dessus » à la maquette de base dont les éléments serviraient de référents spatiaux tout en perpétuant l’effet labyrinthique. L’expérience spatiale en est transformée. Le cube ainsi formé par les deux maquettes peut être placé dans un sens comme dans l’autre, l’expérience spatiale n’en demeure pas moins semblable.
Time capsule
Cet exercice s’est attaqué à une dimension beaucoup plus abstraite, la temporalité. Ce ne fut pas simple d’arriver à un concept traitant de l’articulation de la contraction et de l’expansion de l’espace tout en faisant des liens avec le temps. Une des notions qui m’apparait très importante dans le traitement de la temporalité est celle de vitesse. C’est, selon moi, le lien le plus simple unissant l’espace au temps. La vitesse exprime une distance parcourue par unité de temps. La notion de vitesse intègre autant l’arrêt (vitesse nulle) que l’accélération (vitesse qui augmente dans le temps). L’objectif de cette maquette était donc d’articuler la contraction et l’expansion de l’espace.
Réalisation : automne 2016
Lieu : École de design de l’UQAM
Professeur : Jean Verville
Matériau : acrylique